MUSIQUE
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SHIRINE à l'Opéra de LYON
SANDRINE RAMBAUDJ chante MOZART et POULENC
La musique dans la série télévisée LEONARDO
La musique dans la série télévisée britannique POLDARK expliquée par Sandrine RAMBAUDJ sur la chaîne YOUTUBE Musica Danse
La Symphonie du Seigneur des Anneaux d'HOWARD SHORE expliquée par une elfe sur la chaîne YOUTUBE Musica Danse
Un article exclusif sur le concert HAENDEL PORPORA !! Ne pas manquez le génie de Stefano MONTANARI
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JOYEUX ANNIVERSAIRE Mr l'Orgue !!
Dans le cadre du Festival
Orgue en jeu, j'ai emmené ma classe le 6 octobre 2017 à 12H30 au concert Expresso à l'Auditorium de LYON,
célébrant le 40ème anniversaire de l'arrivée de l'Orgue CAVAILLE-COLL à
LYON en 1977. Récits.
Sources : L'Orgue et sa console juste avant le concert de Virgile MONIN, photo prise par la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J |
Baigné de lumière dorée et sans orchestre,
l'Orgue régnait ainsi en maître au fond de la salle. Les élèves ont pu
découvrir au préalable en Histoire des Arts, l'Histoire de l'Orgue, un
instrument antique qui s'est métamorphosé et complexifié progressivement dans
sa taille et dans sa technique. Un instrument qui mélange habilement
esthétique, musique et mécanique. L'évènement était d'autant plus important que
l'Orgue de l'Orchestre National de Lyon, a connu une histoire prestigieuse,
celle de l'exposition universelle de 1878 où il fut construit pour la salle du
Trocadéro et où il joua les plus grands répertoires du classique de l'époque.
Mais parfois, la grande Histoire se mêle à la petite, puisque cet orgue se
retrouva transféré en 1977 dans la grande salle de l'Auditorium, telle une
renaissance d'un passé oublié. Si l'orgue est souvent associé à la musique
liturgique, mes élèves ont pu entendre ici des oeuvres profanes démontrant que
cet instrument à vent et à clavier pouvait occuper à lui seul, tout l'espace
sonore et scénique par la puissance et la variété de sons de ses 6500 tuyaux.
La classe a pu apprécier à travers Virgile MONIN, jeune organiste et auteur de
transcriptions issues d'un registre classique, deux grandes ouvertures de
MENDELSSHON (Les Hébrides et Ruy BLAS)
et des oeuvres plus courtes et légères comme la valse romantique de Déodat de SEVERAC et le menuet de DEBUSSY. Seul l'allegro
du concerto de HAENDEL était une oeuvre composée exclusivement pour orgue.
Je
suis ravie d'avoir emmené mes élèves à ce concert car la grande majorité n'avait
jamais été à l'Auditorium et cette expérience à elle seule, leur permettait déjà
de rompre avec leur univers musical quotidien. Une occasion de découvrir la grotte de Fingal en Ecosse à travers
l'Ouverture Les Hébrides, "véritable
cathédrale naturelle" dans laquelle mes élèves ont pu percevoir le son des
vagues sur les parois, imité par le jeu vibrant de l'orgue.
Sources : Photo de l'Orgue prise lors d'une visite guidée de l'Auditorium en 2015 par Sandrine RAMBAUD-J |
Merci à Virgile MONIN et à l'Orgue de l'Auditorium
de LYON pour avoir apprécié notre présence à ce concert et leurs gentils
commentaires sur leurs réseaux sociaux à propos de cet article.
posté le 5 novembre 2017
LA TECHNO DE JEFF MILLS
Une
silhouette filiforme en costume damassé d'une grande prestance entre sur la grande
scène de l'Auditorium de LYON, ce mercredi 29 mars 2017 à 20H30 : Jeff MILLS en
personne, le roi de la techno, surnommé the Wizard (Le sorcier), originaire de
Détroit. Je n'aurais manqué pour rien au monde ce Rendez-vous avec ce grand
maître de la techno, qui a fait danser le monde sur The Bells, les bras en l'air. Car "Jeff MILLS est à la techno
ce que Miles DAVIS est au jazz".
Ce soir même si le public reste très jeune, rien à
voir avec la techno pure qu'il avait pu jouer au Sucre. Jeff MILLS soliste,
mixe en compagnie de l'Orchestre symphonique National de Lyon au complet, sous
la baguette de Christophe MANGOU.
Une heure de tourbillon spatial cosmique et fantastique dans une oeuvre pour
orchestre et électronique de Jeff MILLS,
intitulée Planets, inspirée du
monument musical de Gustav HOLST. Un
voyage dans l'espace à bord d'un vaisseau spatial, entre décollage et
atterrissage, où défile les 7 planètes du système solaire, de Mars à Jupiter,
en passant par Mercure, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton. Un exercice d'une
rare complexité pour le chef d'orchestre casqué, qui doit attendre les tops
départ, afin de coller au plus prêt de la musique électro de Jeff MILLS, toujours
très concentré, adroit et élégant à sa table de mixage. Véritable gageure, Jeff
MILLS veut sortir la techno de la dancefloor pour prouver que c'est une musique
destinée aussi à être écouté.
Merci à Jeff MILLS pour sa disponibilité et son
accessibilité à la fin du concert où il n'a pas manqué de me dédicacer son
dernier CD Planets.
Dans les quelques propos gentiment échangés avec lui en anglais, il espère que nous avons passé une agréable soirée et une bonne expérience sonore dans cet univers de science-fiction. Une manière d'ouvrir les jeunes à la musique classique en intégrant de la musique sur platines.
Sources : Sandrine RAMBAUDJ, Jeff MILLS, Auditorium de LYON |
Dans les quelques propos gentiment échangés avec lui en anglais, il espère que nous avons passé une agréable soirée et une bonne expérience sonore dans cet univers de science-fiction. Une manière d'ouvrir les jeunes à la musique classique en intégrant de la musique sur platines.
Sources : Les platines de Jeff MILLS sur scène avant le concert, Sandrine RAMBAUDJ |
UNE BELLE HISTOIRE D'ORCHESTRE
Comment
est-on passé d'un ensemble orchestral de quelques instruments à des orchestres
gigantissimes organisés par familles d'instruments ? C'est cette histoire que
l'Auditorium nous a raconté en une heure
lors du concert Expresso du vendredi 12 février 2016 à 15h, auquel j'ai assisté
avec ma classe.
J'avais en cours d'Histoire des Arts brossé à grands
traits les caractéristiques de l'orchestre baroque, classique et romantique. en
identifiant les 9 compositeurs à l'honneur lors de ce concert Histoires
d'Orchestre, présenté par Philippe CATHE.
Un concert particulièrement éducatif pour mes élèves car il avait la
particularité d'alterner découverte des instruments et histoire de l'orchestre,
ponctué d'extraits musicaux illustratifs appartenant à notre patrimoine
culturel. L'orchestre sous la baguette du jeune James FEDDECK, n'a cessé de s'étoffer au fur et à mesure de la
chronologie musicale : le clavecin de LULLY
dans Psyché laisse place au
basson avec BACH, puis aux cordes de
plus en plus diversifiées et nombreuses avec la symphonie N°5 de BEETHOVEN
et l'ouverture d'Elias de MENDELSSOHN.
Les cuivres se massent avec WAGNER
dans la chevauchée des Walkyries, l'orgue s'invite avec la symphonie n°3 de Camille ST
SAENS et dans le grandiose Ainsi
parlait Zarathoustra de Richard
STRAUSS. Mais aussi la harpe, le xylophone, le célesta et le gong nous
transportent en Asie dans "Laideronnette
impératrice des Pagodes" de Maurice
RAVEL, enfin les trompettes et les tubas font swinguer la salle dans le Mambo endiablé de West Side Story de Leonard BERNSTEIN. Un concert coloré
qui a permis de mettre en valeur les musiciens de l'ONL qui interprétaient en
solo quelques notes de leur fabuleux instrument au début de chaque présentation
des extraits. Ils ont même chantonné MAMBO...
LE PARFUM MUSICAL DES ROSES
Le Thème des Roses a inspiré le programme musical
d'un concert Expresso de l'Auditorium du vendredi 10 avril 2015 à 15h. Pour
développer le goût de l'Art et mettre en lien avec leur programme d'Histoire, j'ai
emmené des élèves de 1ère ST2S découvrir 4 extraits du répertoire classique
français et étranger du 19ème siècle.
En ouverture, dans la plus pure tradition symphonique, la célèbre Valse des Fleurs dans Casse Noisette de Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI. Pavane op.50 de Gabriel FAURE, jouée en formation orchestrale plus restreinte a séduit par la relative simplicité de sa partition. Pour continuer ce programme floral, les Nuits d'été de l'incontournable Hector BERLIOZ, avec la voix de Julie PASTURAUD mezzo-soprano dans Villanelle et le Spectre de la Rose. Enfin, le final entrainant des Suites d'orchestre du Chevalier à la rose de Richard STRAUSS, s'est clôturé par des tonalités de valses. Ces 4 extraits ont été exécutés sous la baguette de Jun MÄRKL, chef d'orchestre invité et ancien directeur musical de l'Orchestre National de Lyon (2005-2011), devant un public lyonnais qui le connait bien et qui apprécie la délicatesse de son interprétation, comme le parfum des roses...
Je remercie l'Auditorium pour cette expérience musicale très fleurie.
En ouverture, dans la plus pure tradition symphonique, la célèbre Valse des Fleurs dans Casse Noisette de Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI. Pavane op.50 de Gabriel FAURE, jouée en formation orchestrale plus restreinte a séduit par la relative simplicité de sa partition. Pour continuer ce programme floral, les Nuits d'été de l'incontournable Hector BERLIOZ, avec la voix de Julie PASTURAUD mezzo-soprano dans Villanelle et le Spectre de la Rose. Enfin, le final entrainant des Suites d'orchestre du Chevalier à la rose de Richard STRAUSS, s'est clôturé par des tonalités de valses. Ces 4 extraits ont été exécutés sous la baguette de Jun MÄRKL, chef d'orchestre invité et ancien directeur musical de l'Orchestre National de Lyon (2005-2011), devant un public lyonnais qui le connait bien et qui apprécie la délicatesse de son interprétation, comme le parfum des roses...
Je remercie l'Auditorium pour cette expérience musicale très fleurie.
Sources : Photo prise par la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J le 16 juin 2015 |
Si votre cœur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés.
Proverbe russe
posté le 8 novembre 2017
La Fusion Techno-classique avec MASON BATES à l'AUDITORIUM
Jeudi
4 décembre 2014, l'Auditorium Maurice RAVEL de LYON s'était déjà paré de
lumières pour un concert au répertoire très américain et innovant intitulé
"Nouveaux Mondes".
Une
symphonie du Nouveau Monde majestueuse
C'est autour de ce concert que j'avais emmené ma classe
de TST2S qui a pu aborder la diversité des genres musicaux, la musique américaine,
le mélange de l'ancien et du nouveau, dans le cadre de leur programme d'Histoire
et d'Histoire des Arts. A 16h30, nous avons assisté à un atelier préparatoire aux
oeuvres jouées, animé par Arnaud BROVILLE, attaché pédagogique à l'Auditorium.
A 20h, a débuté le concert, avec en première partie, une oeuvre classique des
plus connue, la symphonie du Nouveau Monde de DVORAK sous la baguette du
maestro Leonard SLATKIN. Mes élèves ont apprécié les paysages américains et de
la Bohême natale de DVORAK qui se sont traduits par des sonorités inspirées de
musique indienne, africaine et européenne. Le 4ème mouvement allegro con fuoco nous
a rappelé un air époustouflant bien connu.
Le numérique à l'honneur
En seconde partie, le DJ compositeur américain Mason
BATES, récompensé en 2012 par la médaille HEINZ, s'est produit pour la première
fois sur une scène française et a joué avec l'Orchestre National de Lyon, trois
de ces créations. "The Mothership", composition électroacoustique et symphonique crée
à l'Opéra de Sydney par l'orchestre symphonique de Youtube, avait connu en 2011un
succès mondial. Quatre musiciens amateurs ont été sélectionnés par Mason BATES via
un tremplin pour improviser en direct sur des boucles jouées par l'orchestre
lyonnais. "Digital Loom" pour orgue et bande a donné lieu à une illumination colorée
et inédite de l'orgue de 1878, en harmonie avec la bande électronique de Mason BATES et l'interprétation de l'organiste
Mathias Leconte au clavier. Enfin, "the B-Sides pour DJ et orchestre" a eu l'originalité
d'intégrer dans un des mouvements, des sons de la NASA recréant une ballade
extravéhiculaire d'un astronaute. Mason BATES sur scène, dialogue avec
l'orchestre en lançant des sons à partir de son computer personnel. J'ai
assisté avec mes élèves à une soirée exceptionnelle de sonorités, de mise en lumières
par Yves CAIZERGUES. Si le monde du numérique fait partie de leur quotidien,
mes élèves ont pu ainsi découvrir un visage plus contemporain de la musique
classique. Teresa HEINZ dira du compositeur Mason BATES :"his music has
moved the orchestra into the digital age and dissolved the boundaries of
classical music" ("sa musique a fait entrer l'orchestre dans l'ère
digitale et a abattu les frontières de la musique classique").
Sources : Avant le début du concert du 6 décembre, installation des musiciens, photo de Sandrine RAMBAUDJ |
Un grand merci à Cécile MARTINON, chargée du
développement culturel à l'Auditorium, pour son accueil et à Arnaud BROVILLE
pour son intervention. Merci à l'ONL et à son directeur musical Leonard Slatkin
pour avoir fait découvrir à mes jeunes un programme audacieux. Depuis, je suis
fan de Mason BATES et j'apprécie sa recherche musicale innovante qui fait le
lien entre le classique et le contemporain. Deux jours plus tard, le 6 décembre 2014, Mason BATES a joué lors d'un concert plus court pour les jeunes enfants autour du thème de la musique et de la technique, concert au cours duquel j'ai eu encore le grand plaisir d'assister. Deux beaux concerts qui font que j'aurais vu en vrai et écouté en live Mason BATES.
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