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Visite avec moi l'Opéra de LYON dans cette vidéo de ma chaîne YOUTUBE Musica Danse :

LA MAGIE DU CERCLE DE CRAIE à l'Opéra de LYON

Aller voir un Opéra racontant une histoire inspirée d'un conte chinois du 13ème siècle, avec des tessitures aigües et du parlé chanté sur une musique postromantique des années 1930, en langue allemande, tel était le pari que je m'étais lancé d'emmener mes élèves pour les initier à l'art lyrique. Un monde qui leur était inconnu ou teinté de représentations et d'a priori. Avec l'Opéra de Lyon et la Région Auvergne Rhône-Alpes, toutes les conditions étaient réunies pour que les jeunes soient le mieux préparés possible dans le cadre du dispositif Lycéens à l'Opéra que j'ai eu la chance de bénéficier : une formation pour l'enseignant, une rencontre avec un artiste, un spectacle d'une qualité artistique, visuelle et acoustique.

En ce jeudi 1er février 2018, mes élèves ont donc rencontré Philippe MAURY, choriste du choeur de l'Opéra de Lyon qui fera prochainement partie de la distribution pour le Don Carlos de VERDI. Moment d'échanges avec la classe sur sa passion et l'immense travail de l'artiste, de la découverte de la partition, aux répétitions, jusqu'à la mise en scène avec les chanteurs et les musiciens. Mes élèves ont été surpris par la taille de la Grande salle et éblouis par le Foyer aux mille lumières. La modernité de la mise en scène du Cercle de Craie par Richard BRUNEL, a permis aux jeunes de se plonger dans une Chine contemporaine et de suivre le destin de Haitang, victime de l'injustice des hommes mais triomphante face à l'adversité. Les élèves ont été captivés par la force de caractère des personnages et l'interprétation des chanteurs qui extériorisent leurs sentiments par le chant afin de communiquer toute la gamme des émotions. Au 3ème balcon, ils jeunes ont applaudi avec tant de ferveurs et de vivas que Richard BRUNEL, sur scène au moment des saluts, l'a remarqué et a confié à leur professeur à la fin du spectacle, qu'ils avaient bien eu raison.

Sources : Bouquet de fleurs offert par les élèves à Sandrine RAMBAUDJ pour cette sortie Opéra

Car l'oeuvre n'est pas un classique du répertoire mais celle de ZEMLINSKY, un compositeur censuré par Hitler en 1933 par antisémitisme musical et quasiment oublié pendant 80 ans. A travers la musique et le livret du Cercle de Craie, ces lycéens ont ressenti la puissance d'un message et ont engagé une véritable réflexion autour de l'injustice, l'amour maternel, l'évolution d'un personnage et l'immortalité d'une oeuvre qui a été ressuscitée aujourd'hui. Merci à la Région Auvergne Rhône-Alpes Mr LOPEZ et Mme BAILLARGEAU, aux artistes de l'Opéra avec Philippe MAURY choriste, à Richard BRUNEL le metteur en scène et à Catherine AILLOUD-NICOLAS sa dramaturge, pour cette expérience du Cercle de Craie qui a touché au sublime pour ces jeunes.

Sources : Richard BRUNEL, metteur en scène du Cercle de Craie, Sandrine RAMBAUDJ, Catherine AILLOUD-NICOLAS dramaturge, lors du Cercle de Craie à l'Opéra de LYON, photo avec leur aimable autorisation

Consultez l'article du blog de la soirée autour du Cercle de Craie :

Spectacle Le Cercle de Craie

SHIRINE à l'Opéra de LYON en mai 2022 dans une mise en scène de Richard BRUNEL

TANNHAUSER à l'Opéra de LYON en OCTOBRE 2022

LA CENERENTOLA de ROSSINI

ou le triomphe de la bonté, un dramma giocoso (un drame joyeux)

L'Histoire d'Angelina, la Cendrillon sans pantoufle, ni citrouille, sans fée, écrite en 1817 par ROSSINI,

en fête à l'OPERA DE LYON
du 15 décembre 2017 au 1er janvier 2018,
du bel canto, à lire les coulisses du spectacle sur ce blog !! Meraviglioso !
cliquez vite ici :
Le compte rendu du spectacle
Opéra la cenerentola

et aussi : 10 choses à savoir sur la Cenerentola

CD ROMANZA

добро пожаловать sur mon blog

Ils forment le couple le plus romantique et glamour de l'Art lyrique de l'instant : Anna NETREBKO, soprano lyrique, surnommée la Splendida et son époux le ténor Yusif EYVAZOV. Ils viennent de terminer une tournée triomphale qui les a conduit de Dubai à Tokyo, de Nanjing à Séoul, de Osaka à Melbourne et d'Auckland à Sydney. Ils repartiront pour une tournée européenne début 2018. Aux détours d'un rayon classique, mon regard s'est posé sur le CD Romanza sorti en septembre 2017 où Anna et Yusif sont réunis pour interpréter des duos et des solos envoûtants et originaux pour plusieurs raisons :

Les chants et mélodies sont inédites puisque certaines oeuvres ont été composées spécialement pour le couple par le compositeur russe d'origine ukrainienne Igor KRUTOY.

Les 18 titres mettent en lumière la voix aigüe et aérienne d'Anna NETREBKO qui se marie avec celle plus suave de Yusif EYVAZOV dans les duos. La voix d'Anna a gagné en maturité, plus puissante et ample. La Diva s'apparente désormais à une soprano lirico-spinto même si elle nous gratifie de belles et longues envolées de plusieurs secondes.

Chaque titre exprime l'amour qui unit les deux artistes et l'harmonie qu'ils ont trouvé dans leur passion partagée pour la musique : En langue russe dans "Odna Lyubov", les deux chanteurs se murmurent : "Vencaet nas odna Musika" (nous sommes unis par la musique).

La majorité des titres sont en Italien, la langue du bel Canto mais on trouve un duo en Russe qui donne envie d'apprendre la langue "Odna Lyubov" (Un amour), un chant en Anglais dont on doit la traduction à Lara FABIAN "Angels Pass Away ou Demain n'existe pas" et un air en Français "L'amour russe".

Une belle célébration de leur amour à la ville et à la scène. Et en russe, ça donne : я тебя люблю, ya tebya lyublyu, je t'aime. Pour tous ceux qui aiment les tessitures d'opéra et surtout si vous êtes ouvert à la nouveauté, je vous conseille ce CD. Tout simplement sublissime !!

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posté le 5 novembre 2017

UN ORATORIO VIBRANT : Jeanne d'Arc au bûcher

Ce soir, c'est la dernière représentation de "Jeanne d'Arc au bûcher", oratorio dramatique datant de 1938 du compositeur suisse Arthur HONEGGER et du librettiste français Paul CLAUDEL. Je suis à l'Opéra de LYON en ce 3 février 2017 et le rideau se lève dans 1H30, à 20H. Audrey BONNET comédienne, y incarnera une Jeanne d'Arc parlée incandescente mais sans bûcher et Denys PODALYDES acteur, un Frère Dominique récitant et témoin des derniers instants de ce personnage historique.

C'est à ce spectacle vivant, que j'ai emmené ma classe de Terminale dans le cadre de Lycéens à l'Opéra financé par la Région Auvergne Rhône-Alpes. Mais pour l'heure, J'ai été invité avec ma classe par l'Opéra de Lyon à une rencontre d'avant-spectacle avec Philippe MAURY, un des choristes, afin de s'imprégner encore plus de l'oeuvre déjà étudiée en cours et d'en percer tous les secrets de sa conception. Je pénètre dans l'Amphithéâtre aménagé exceptionnellement en salle de choeur où les choristes accompagneront Jeanne d'Arc de leurs voix humaines ou divines, terrestres ou célestes. Philippe MAURY explique son métier, les types de voix et la mise en place d'un dispositif technique très particulier dans cet oratorio, choix propre à la mise en scène de Roméo CATESLUCCI : le choeur localisé à l'Amphi sera invisible des spectateurs et les voix retransmises par haut-parleurs aux quatre coins du plateau de la grande salle.

Sources : Dispositif du chœur dans l'Amphithéâtre de l'Opéra de LYON,
photo prise par la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J le 3 février 2017

Mais place au spectacle où il ne s'agit pas de dresser une fresque historique avec figurants et décor imposant : une sortie d'école, un agent de service modifie l'espace en silence puis rentre dans le monde intérieur de Jeanne d'Arc et nous avec. Le drame se joue sous nos yeux en 11 tableaux sans entracte, le fil de la vie de Jeanne seule sur scène, se déroule comme un flash back, du bûcher jusqu'à son enfance, en passant par Reims, Orléans et Compiègne. La dernière scène m'a marqué par sa noirceur amplifiée par les Ondes Martenot figurant les flammes. Et la musique magique d'HONEGGER m'a enchanté évoquant tour à tour le thriller, le folklore médiéval, la tragédie, la liturgie, le tout porté par un choeur invisible puissant et émouvant. Que la mise en scène moderne ait plu ou déplu, je trouve que ce fut une belle performance d'Audrey BONNET saluée unanimement par l'ensemble de mes élèves. Comme le dit le ténor Rolando VILAZON que j'apprécie beaucoup : "Il est nécessaire d'amener les gens vers l'éducation et l'éveil artistique, de la remettre dans la vie courante parce que l'art nous fait penser d'une autre façon".

Je remercie la Région Auvergne Rhône-Alpes pour la participation au dispositif Lycéens à l'Opéra 2016-2017, l'Opéra de Lyon et Mr Philippe MAURY choriste, les acteurs et tous les chanteurs.

Merci pour ce beau moment qui m'a permis d'emmener des jeunes pour qui c'était la première fois qu'ils se rendaient à l'Opéra. J'en suis repartie pleins d'émotions, de réflexions, la tête remplie des paroles poignantes du livret de Paul CLAUDEL.

Sources : Photo d'une statue de Jeanne d'Arc, prise dans les jardins de Blois en juillet 2017, par la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J

posté le 8 novembre 2017

LE CHATEAU DE BELA BARTOK EN VERSION CONCERT

à l'AUDITORIUM DE LYON

L'atmosphère étrange et fascinante du château de Barbe-Bleue de Béla BARTOK a pénétré l'Auditorium en ce jeudi 28 janvier 2016. Lumière intimiste puis jaillissante. Les portes du château de son propriétaire s'ouvre dans le brouillard et nous accueille, au côtés de Judith avec laquelle nous allons découvrir les différentes pièces jusqu'au drame final ponctué par la musique frissonnante de BELA BARTOK. Une expérience de plus en compagnie de mes élèves avec un beau menu qui nous attend.

Sources : pixabay.com

A 18h30, nous avons assisté à la conférence de Claire DELAMARCHE, spécialiste du compositeur hongrois Béla BARTOK. Son analyse musicologique permettra de mieux suivre la musique de BARTOK, inspiré du folklore hongrois dans son unique opéra BARBE-BLEUE en version concert. A 20h, nous nous sommes installés dans la Grande salle aux places d'orchestre en série 1, avec une vue imprenable sur les solistes et le chef d'orchestre Leonard SLATKIN.

Sources : la salle de l'Auditorium juste avant le concert avec le surtitrage, Sandrine RAMBAUDJ

Deux belles oeuvres en entrée

Au programme, en ouverture une musique légère et sautillante de KORNGOLD, "trop de bruit pour rien" avec aux percussions Guillaume ITIER en tenue de scène. Puis, le "Concerto pour violon" de Samuel BARBER, exécuté à la perfection par Gil SHAHAM, grand violoniste israëlo-américain invité. J'ai pu apprécié le lyrisme des deux premiers mouvements et l'inquiétude contenu du dernier mouvement, concerto composé à la veille puis au début de la Seconde guerre mondiale. Gil SHAHAM en a donné une interprétation à la fois technique et extrêmement profonde. En hommage à Pierre BOULEZ, récemment disparu, l'ONL a joué "Frontispice" de Maurice RAVEL.

Sources : pixabay.com

Le Château de BARBE-BLEUE en plat principal

Enfin, l'oeuvre principale en langue hongroise, "le Château de BARBE-BLEUE" de Béla BARTOK, interprétée par Ildiko KOMLOSI dans le rôle de Judith et Balint SZABO dans le rôle du sombre BARBE-BLEUE. Si j'avais rappelé en classe le conte de Charles PERRAULT, nous avons ont pu découvrir l'histoire en opéra-concert, véritable "geyser musical de 40mm" selon l'expression de KODALY. Même si un opéra-concert ne comporte ni mise en scène, ni décor, ni costume, on peut imaginer à sa manière le drame qui se joue à l'ouverture des 7 portes par Judith.

Sources : la clé de Judith, pixabay.com

A l'aide du surtitrage, de l'Orgue illuminé de rouge, des différentes tessitures des interprètes et du pouvoir évocateur de la musique de BARTOK, l'oeuvre était saisissante.

Sources : pixabay.com

Merci à Géraldine SOUFFLOT pour le placement en salle de grande qualité acoustique et visuelle et à Gil SHAHAM pour la dédicace de son CD à l'entracte.

Les STIGMATISES DE SCHREKER,

un opéra fascinant

Vivre une expérience de spectateur et découvrir l'Art lyrique dans un lieu historique majeur de la ville de Lyon, tels sont les objectifs du Dispositif Lycéens à l'Opéra proposé par la Région Rhône-Alpes en partenariat avec l'Opéra de LYON, auquel j'ai fait participer une de mes classes de Terminale, le 13 mars 2015.

"Je suis un artiste des sons, un visionnaire des sons, un magicien des sons, un esthète des sons", voilà les mots de Franz SCHREKER, compositeur autrichien qui connut un succès phénoménal dans les années 1910-1920, avant d'être banni par le régime nazi et de tomber dans l'oubli. L'Opéra de Lyon redonne vie à une de ses oeuvres lyriques, les Stigmatisés (Die Gezeichneten) en Avant-première, ce vendredi 13 mars 2015 sous les yeux captivés de mes élèves. 3 heures où le son schrekérien aux tonalités miroitantes et irréelles manifeste une puissance évocatrice rare, avec au pupitre le chef d'orchestre Alejo PEREZ, transcendé par la partition. J'avais effectué avec mes élèves un travail de contextualisation de l'oeuvre, du compositeur, du livret et d'analyse musicale du Prélude orchestral afin d'aborder cet opéra en langue allemande. Puis, nous avons ensuite visité l'Opéra de Lyon, encadrés par les commentaires des guides qui ont remarquablement bien expliqués les motivations de l'architecte et ont ainsi donné du sens aux différentes salles (de répétition, de danse, de spectacle).

Photo du studio de danse, prise lors de la visite guidée le 13 mars 2015 par la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J

Nous avons été tous fascinés par le Foyer gardant la trace de l'ancien et se mélangeant à la contemporanéité. La mise en scène de David BÖSCH m'a conquise par sa modernité à laquelle des jeunes peuvent s'identifier. Sans jamais desservir l'oeuvre et son livret, le jeune metteur en scène utilise vidéos, décor en carton pâte, générique de films, visuels, anachronismes, le tout assorti d'une belle distribution (Charles WORKMAN, Simon NEAL, Magdalena Anna HOFMANN) dans un triangle amoureux dont l'issue sera fatale.

Sources : Wikimedia commons, les Stigmatisés, scène de séduction avec Charles WORKMAN et Magdalena-Anna HOFMAN dans les Stigmatisés, Opéra de LYON, mars 2015

Un opéra lumineux et sensuel dans une atmosphère intrigante permettant d'aborder la question du Beau, de l'Art, du désir, des passions humaines... Tout simplement fascinant !

Je remercie la Région Rhône-Alpes et l'Opéra de Lyon pour avoir eu la chance de vivre ce moment de "fusion entre les sons et l'image", tel que l'aurait aimé Franz SCHREKER.

posté le 12/11/2017

Lycéens à l'Opéra 2012 : Le messie de HAENDEL par Deborah WARNER à l'Opéra de LYON

J'avais participé pour la première fois au dispositif Lycéens à l'Opéra proposé par la région Rhône-Alpes en partenariat avec l'Opéra de Lyon en 2012. Ce dispositif avait consisté en une visite guidée du lieu emblématique de l'Opéra, Place de la Comédie, Lyon 1er et à la participation à l'avant-première du Messie de HAENDEL le 3 décembre 2012. Dans le cadre de leur cours d'Histoire de l'Art et de Géographie, j'avais étudié avec mes élèves l'histoire de l'Opéra de Lyon, de l'oeuvre choisie et de son compositeur. Une présentation "nécessaire" afin que nous puissions mieux comprendre et apprécier l'Opéra le jour de la représentation.

Lundi 3 décembre 2012 à 14h, j'avais pu pousser avec ma classe les portes de l'Opéra, vécu comme un véritable sanctuaire de l'Art. Les élèves avaient ensuite arpenté les marches des 18 étages de l'Opéra, rénové en 1993 par Jean Nouvel, célèbre architecte français. Les rares fresques du hall et les dorures enthousiasmèrent les élèves, puis la salle de spectacle à l'italienne revêtue de couleur sombre avaient surpris. Dans la salle de danse du dôme arrondi, une élève n'oubliera pas cette vue sur Lyon avec en premier plan l'hôtel de ville, une vue unique que très peu de gens verront dans leur vie. La visite a eu le mérite de faire découvrir aux élèves le monde de l'Opéra et aussi le fait que ce n'est pas juste une représentation mais un projet avec beaucoup de répétitions et de travail pour toutes les personnes qu'on ne voit pas sur scène.

Sources : Sandrine RAMBAUDJ emmène ses élèves voir le messie de HAENDEL, le 03/12/2012

A 19h45, j'avais pris place avec mes élèves bénéficiant de conditions acoustiques et visuelles idéales. 3h20 de spectacle en trois tableaux, entrecoupés d'entractes où se succèdent ténors, sopranos, barytons, choristes dans une mise en scène moderne de Deborah WARNER sur la musique baroque de HAENDEL. La puissance des voix du choeur avait beaucoup ému. Mais la mise en scène avait parfois déstabilisé les élèves. Des écrans géants d'images animées de villes en accélérées, des paroles vocalisées, des costumes contemporains.

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C'est que le Messie de HAENDEL est avant tout un oratorio, genre narratif sur un sujet biblique destiné au concert, qui fut composé en seulement 21 jours. Et si la modernité de la mise en scène avait pu parfois dérouté, elle avait pu séduire par son originalité comme ces fleurs d'or qui tombent du ciel en ouverture ou cette pluie de paillettes sur les spectateurs en bouquet final. L'Opéra représente bien tous les arts. Le moment musical le plus attendu par la classe fut le célèbre "Alléluia" dont certains se souviendront longtemps, ressentant même un frisson tant le son était puissant et expressif. Ce projet aura eu le grand intérêt de faire découvrir l'Art de l'Opéra à des jeunes, art qui mérite d'être connu et partagé.