MUSEE
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Guillaume PEREZ expose dans les espaces de circulation de l'Hôpital
St Joseph St Luc dans le cadre de la BIENNALE
(Photos prises par
Sandrine RAMBAUDJ avec l'aimable autorisation de l'artiste)
Exposer ses oeuvres à l'Hôpital, c'est ce qu' a
accepté de faire pour la 1ère fois Guillaume PEREZ jeune artiste-plasticien né
en 1979. Diplômé des Beaux Arts de Grenoble et de Lyon, il nous présente ses
oeuvres dans le cadre de La Biennale d'Art Contemporain en ce 28 novembre 2017. Une manière de
s'associer à un temps fort de la vie culturelle lyonnaise, de s'insérer dans le
quotidien des usagers et de s'intégrer dans la politique culturelle de l'Hôpital
St Joseph St Luc.
En effet, en 1999, une Convention nationale était signée par le Ministère de la Culture et de la Communication et avec celui de la Santé afin d'encourager les établissements sanitaires à construire un véritable parcours culturel inscrit dans un projet. En 2002, la DRAC et l'ARS avaient signé la 1ère convention régionale "Culture à l'Hôpital" et un groupe culture avait été crée au sein de l'Hôpital St Joseph St Luc. C'est dans le cadre d'un appel à projets Biennale, que Guillaume PEREZ a répondu favorablement pour concevoir spécialement des oeuvres afin de développer l'offre culturelle du centre hospitalier et faire ainsi de l'art un droit pour tous. Deux espaces de circulation lui sont consacrés .
Un
escalier d'affiches
D'abord dans l'escalier de service, espace de
passage, de transition, plutôt utilitaire. Guillaume PEREZ a voulu lui redonner
vie. On pourrait presque ne pas les remarquer tant elles font partie du lieu :
de simples affiches collées sur les murs issues d'oeuvres peintes, de maquette,
de dessins ayant subi un procédé d'impression informatique. Des ronds , des
quadrillage sur fond gris, noir, blanc.
Guillaume PEREZ établit quelques principes qui guident ses choix de travail quand on est amené à exposer dans un lieu hospitalier. L'oeuvre se doit être pour les patients, les malades les soignants, les personnes de passage ou pour celles qui font un plus long séjour. Il rappelle que des usagers sont là par obligation, ponctuellement ou à fréquence plus ou moins répétées. L'oeuvre doit se fondre le plus possible dans son environnement, sans être ni criante, ni choquante et permettent aux professionnels de se poser des questions voire d'échanger. Elle ne doit pas mettre en danger les malades, avoir un dispositif de présentation sécuritaire, et permettre aux membres du personnel soignant d'assurer leur travail. L'oeuvre d'art doit donc trouver une juste place, un juste milieu. Elle se doit d'être agréable, là où on ne l'attend pas et focaliser notre regard l'espace d'un instant, comblant parfois une solitude, une angoisse, les tracas de la maladie. Guillaume PEREZ l'a voulu sobre, sans perturber celui qui traverse l'escalier. L'oeuvre se veut pensée et intégrée dans le quotidien.
Guillaume PEREZ établit quelques principes qui guident ses choix de travail quand on est amené à exposer dans un lieu hospitalier. L'oeuvre se doit être pour les patients, les malades les soignants, les personnes de passage ou pour celles qui font un plus long séjour. Il rappelle que des usagers sont là par obligation, ponctuellement ou à fréquence plus ou moins répétées. L'oeuvre doit se fondre le plus possible dans son environnement, sans être ni criante, ni choquante et permettent aux professionnels de se poser des questions voire d'échanger. Elle ne doit pas mettre en danger les malades, avoir un dispositif de présentation sécuritaire, et permettre aux membres du personnel soignant d'assurer leur travail. L'oeuvre d'art doit donc trouver une juste place, un juste milieu. Elle se doit d'être agréable, là où on ne l'attend pas et focaliser notre regard l'espace d'un instant, comblant parfois une solitude, une angoisse, les tracas de la maladie. Guillaume PEREZ l'a voulu sobre, sans perturber celui qui traverse l'escalier. L'oeuvre se veut pensée et intégrée dans le quotidien.
Des
placettes de services très Design
2ème espace, les placettes de services de soins
c'est à dire des lieux de dialogue entre patients en quête de contacts, de
discussion avec les visiteurs et les membres de la famille dans un espace autre
que la chambre, des sortes de salles d'attente chaleureuses et vivantes.
On distingue les peintures de Guillaume PEREZ dans les luminaires, blanches, vertes, noires ou vertes sur plusieurs niveaux de l'Hôpital et dans plusieurs services comme la cardiologie ou la pneumologie. Des oeuvres qui se déclinent dans différentes couleurs et qui se répondent, sorte de diptyque de peinture abstraite.
Discrétion, légèreté, finesse, aspérité, tels sont les maîtres mots des oeuvres de Guillaume PEREZ, insérées dans ces placettes. L'artiste aime échanger autour de son travail avec le public, en connaitre le ressenti, répondre aux interrogations.
On distingue les peintures de Guillaume PEREZ dans les luminaires, blanches, vertes, noires ou vertes sur plusieurs niveaux de l'Hôpital et dans plusieurs services comme la cardiologie ou la pneumologie. Des oeuvres qui se déclinent dans différentes couleurs et qui se répondent, sorte de diptyque de peinture abstraite.
Discrétion, légèreté, finesse, aspérité, tels sont les maîtres mots des oeuvres de Guillaume PEREZ, insérées dans ces placettes. L'artiste aime échanger autour de son travail avec le public, en connaitre le ressenti, répondre aux interrogations.
Un
véritable Droit à la Culture pour tous
Cette démarche d'exposer dans un établissement
sanitaire de la part d'un artiste et de développer une politique culturelle de
la part d'un hôpital, montre bien le souci du Droit aux usagers de l'accès à la
Culture dans tout lieu, à tout moment de sa vie même dans les plus difficiles
afin d'atténuer la souffrance d'une hospitalisation, de rompre l'isolement.
Cette offre culturelle pourra se décliner dans tout autre manifestation, spectacle
de danse, de musique, expositions photographiques, conférences en partenariat
avec des institutions culturelles de la Région, devenant un temps important qui
rythme la vie de l'établissement. Guillaume PEREZ rappelle que dès la
construction du nouvel Hôpital, cette dimension culturelle avait été prise en
compte dans sa façade de carreaux de couleurs de Cécile BART. Karine SAINTE- AGATHE,
responsable du service Culture de l'Hôpital St Joseph St Luc, souligne le fait
que Georges KEPENEKIAN, actuel maire de Lyon qui avait été adjoint à la Culture
puis premier adjoint, ancien chirurgien urologue de l'Hôpital, a toujours eu à
coeur de développer cette politique culturelle, au coeur du Centre Hospitalier.
Parce que l'art créé du lien social et il rappelle aux patients, aux membres
du personnel leur place de citoyen doué de sensibilité et aussi aux artistes,
leur lien avec le monde. L'Art à l'Hôpital, une petite fenêtre sur l'extérieur.
Je remercie Guillaume PEREZ qui a accepté que soit
publié un article avec des photos de ses œuvres exposées, dans ce blog et à Karine SAINTE-AGATHE pour m'avoir reçu en compagnie de ma classe de 1ère Sanitaire et Sociale.
posté le 30 novembre 2017
posté le 30 novembre 2017
14ème BIENNALE D'ART CONTEMPORAIN DE LYON
Un archipel de sensations
C'est
bien un archipel de sensations que m'évoque la 14ème Biennale d'Art
contemporain de LYON à la Sucrière : un ensemble d'oeuvres espacées sur 3
étages qui en appellent à notre perception sensorielle. Une manière de changer
le discours traditionnel, "l'art contemporain c'est n'importe quoi ou ça
ne veut rien dire" et de laisser vagabonder notre imagination jusqu'à
s'émerveiller. Car cette Biennale s'écoute, se donne à voir, se ressent et se
vit tout simplement au fil des oeuvres qui dialoguent entre elles, faisant
partie à la fois d'un tout et d'une partie. J'ai visité par deux fois cette
exposition, avec un groupe d'enseignants le 28/09/2017, puis ensuite avec mes élèves
le 09/11/2017, avec chaque fois de nouvelles découvertes. Je vous encourage donc à
aller voir ces "Mondes flottants" où tout était conçu pour que nos
esprits se perdent.
D'abord, le large espace de la Sucrière casse
l'effet de cloisonnement habituel d'un musée, ce qui peut paraitre peut-être plus
attractif. A l'heure de l'audiovisuel et du numérique incarné par l'oeuvre de
Mélik OHANIAN Borderland, j'ai pu percevoir de la beauté, de la sérénité et de
l'harmonie dans des choses simples et ordinaires de la vie quotidienne : l'eau
(Sonic Fountain II de Doug AITKEN), le vent (Klügel Klingen de Susanna
FRITSCHER), la couleur (Empyrée de Dominique BLAIS ou Song of Earth de Jorinde
VOIGT), un tissu (White Flow de Hans HAACHE), un insecte (A transparent
Leaf Instead of the Mouth de Daniel
STEEGMANN MANGRANE). Les guides nous sollicitent sans jamais imposer une
interprétation unique et arbitraire mais partent toujours de nos impressions et
de notre étonnement. Des oeuvres, somme toute ouverte où chacun est libre d'y
voir ce que bon lui semble en fonction de sa personnalité, de son histoire, de
ses émotions ou de son empathie. Si parfois pour certains, l'Art se résume à la
peinture et à la sculpture, la Biennale offre de véritables dispositifs
immersifs ou installations permettant de mettre l'oeuvre en mouvement et de la
vivre de l'intérieur.
Je vous propose mes 6 coups de coeur de ces oeuvres qui impliquent le spectateur, nous font rêver, questionnent le monde :
Je vous propose mes 6 coups de coeur de ces oeuvres qui impliquent le spectateur, nous font rêver, questionnent le monde :
n°1 Wide White Flow de Hans HAACHE : un tissu de
soie lyonnais blanc qui virevolte tel un océan déchainé dans une fluidité
gracieuse.
Avec une de mes vidéos, cela donne ça : Je vous laisse apprécier ce moment de flottement et de légèreté.
n°2 Sonic Fountain II de Doug AITKEN : une sorte de puits magique à la couleur laiteuse dont les sons des gouttes amplifiés et raisonnants dans le silo nous ramène au temps présent dans une sorte de méditation contemplative apaisante pour les uns ou plus angoissante pour les autres. Le sens caché de l'oeuvre se trouve peut-être au fond du puits !
n°2 Sonic Fountain II de Doug AITKEN : une sorte de puits magique à la couleur laiteuse dont les sons des gouttes amplifiés et raisonnants dans le silo nous ramène au temps présent dans une sorte de méditation contemplative apaisante pour les uns ou plus angoissante pour les autres. Le sens caché de l'oeuvre se trouve peut-être au fond du puits !
n° 3 Flügel Klingen de Susanna FRISTCHER : une éolienne pivotante dépliant lentement ses hélices en hauteur, au son d'un vent qui fait vibrer nos oreilles et notre intérieur dans un silo.
n°4 Empyrée de Dominique BLAIS : 4 panneaux monochromes de carreaux mosaïques en plastique qui ressemblent à un tissu de satin rose qui miroite selon la position du spectateur.
n°6 Dog Life, Unfolded Pictures de Carole DOUILLARD : un ensemble de photos conçues selon le procédé de mise en abîme où l'artiste met en scène son corps en présentant des souvenirs.
Une belle exposition dans un lieu du patrimoine industriel de Lyon, un ancien entrepôt de conditionnement de sucre des années 1920, réhabilité et reconverti dans les années 1990 en galerie d'art et d'évènements phares, sur les rives de la Saône dans le quartier de la Confluence.
La Sucrière, un bien joli nom pour savourer des oeuvres d'art au bord de l'eau !
Et vous quelle œuvre préférez-vous ?
Sources : Photos, vidéos et textes de la bloggeuse Sandrine RAMBAUD-J, merci de préciser vos sources si vous réutilisez ces documents.
posté le 11 novembre 2017
Bonjour j'aimerais suivre la progression du site . J'espère que se site continuera à evoluer.
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements. Je compte sur vous pour les prochaines lectures.
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